Il existe plusieurs niveaux de définition :
1. Dans un sens humain, relationnel :
L’amour est un mouvement d’ouverture, de présence, de soin et d’accueil envers l’autre.
C’est la capacité de voir l’autre dans sa réalité profonde, au-delà de ses comportements et de ses blessures, tout en restant connecté·e à soi.
On peut dire qu’il s’exprime par :
- la bienveillance,
- l’écoute,
- le respect,
- la vulnérabilité,
- la liberté mutuelle,
- la responsabilité émotionnelle.
2. Dans un sens spirituel :
L’amour est la reconnaissance de l’unité entre toi et l’autre.
Ce n’est pas un sentiment variable : c’est une présence, un espace où rien n’est séparé.
C’est l’état dans lequel tu n’as pas besoin que l’autre soit différent pour que tu te sentes en paix.
Comment définit-on notre rôle dans une relation?
Il n’y a pas une seule réponse, mais voici les directions les plus saines :
Être responsable de nos émotions, pas de celles de l’autre.
Tu peux écouter, soutenir, accueillir… mais tu n’es pas responsable de « réparer » l’autre.
Exprimer nos besoins clairement.
Tu n’as pas à deviner ceux de l’autre ni à faire deviner les tiens.
Respecter ton intégrité.
Ton rôle n’est jamais de te perdre pour garder la relation.
Favoriser la croissance mutuelle.
Une relation saine n’empêche pas la liberté : elle la renforce.
Offrir ce que tu veux recevoir.
Non pas dans le sacrifice, mais dans la cohérence : douceur, écoute, honnêteté.
Ton rôle n’est pas fixe : il est un choix quotidien de présence et de vérité.
L’interdépendance : est-elle saine?
Oui — l’interdépendance est la forme la plus mature de relation.
C’est l’équilibre entre :
- l’autonomie : je suis un être entier, responsable de ma vie;
- la connexion : je m’appuie sur toi et tu peux t’appuyer sur moi sans que l’un écrase l’autre.
C’est différent de la codépendance (où l’on s’oublie), et différent de l’indépendance rigide (où l’on n’a « besoin » de personne).
L’attachement est-ce de l’amour?
Non, pas au sens spirituel.
Oui, partiellement, au sens humain.
Dans la psychologie :
L’attachement est nécessaire pour se sentir en sécurité dans une relation.
C’est normal, biologique, et sain — tant qu’il ne devient pas la seule source de stabilité émotionnelle.
Dans la spiritualité :
L’attachement est ce qui crée la peur de perte, le contrôle, la dépendance à l’autre pour se sentir complet.
Ce n’est pas l’amour : c’est le besoin.
L’amour libère.
L’attachement retient.
Comment Un Cours en miracles définit-il l’amour?
«Un Cours en miracles» https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ est radical :
L’amour est l’extension de Dieu.
Il n’a pas de contraire réel.
La peur n’est qu’une illusion de séparation.
L’amour est ce qui EST – un état permanent et non un sentiment changeant.
Tout ce qui change, tout ce qui dépend de comportements ou de conditions, n’est pas l’amour selon le Cours.
Aimer, dans «Un Cours en miracles», c’est reconnaître la lumière de l’autre comme ta propre lumière.
Ce n’est pas un rapport à la personnalité.
C’est un regard.
L’amour véritable ne peut pas être menacé.
Parce qu’il ne dépend ni du temps, ni de la forme, ni de l’histoire.
En résumé selon «Un Cours en miracles» https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ :
L’amour est ce que tu es, pas ce que tu donnes ou obtiens.
Et dans nos relations humaines alors?
«Un Cours en miracles»https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ ne nie pas les relations humaines; il les utilise comme un chemin de guérison.
Il dit essentiellement :
- Vois l’autre comme un frère, non comme un manque à combler.
- Ne fais pas de l’autre la source de ta paix.
- Regarde au-delà du personnage et de ses peurs.
- Choisis, encore et encore, la vision plutôt que le jugement.
L’amour devient alors un chemin de déconditionnement, pas une performance ou un contrat.
Vous trouverez sur mon site lucebertrand.com les dates des prochaines fin de semaine de »Un Cours en miracles » en ligne,