Développer la compassion
Développer la compassion pour soi ce n’est pas prendre un rôle de victime. Trop de gens confondent les deux. L’attitude de victimisation relève davantage de l’apitoiement sur son sort et de la non-responsabilisation de sa propre création. Cependant, parmi les grandes souffrances qu’un individu peut expérimenter il y en a une qui se produit quand il refuse d’avoir de la compassion pour lui-même quelle que soit la douleur ressentie.
La responsabilisation

Il est important de se rappeler qu’on est à la fois le scripteur et l’acteur de notre pièce de théâtre. Or incarner la compassion nécessite de commencer par apprendre à s’aimer en acceptant tous les aspects de soi-même dans chaque moment présent et en toutes circonstances. Or la majorité des gens se tapent régulièrement sur la tête se jugeant très sévèrement à la moindre erreur au lieu d’être compatissants envers eux-mêmes.
Une forme d’amour véritable
Dans « Un Cours en Miracles » https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ la compassion est définie comme une forme de véritable amour, qui dépasse l’empathie superficielle et la simple compréhension des souffrances d’autrui. Selon le cours, la compassion authentique découle de la reconnaissance de l’unité de tous les êtres et de la compréhension que toute souffrance est une illusion, étant donnée que notre véritable nature est celle de l’Esprit, qui est parfait et sans souffrance.
Ne pas s’évaluer avec l’ego
Notre cœur doit s’adoucir jusqu’à accepter le cadeau de notre propre compassion comme étant un sentiment tout à fait naturel peu importe les circonstances. Bien sûr certains diront qu’il est plus facile de s’aimer quand on fait des bonnes choses que lorsqu’on laisse l’ego mener notre vie. Mais ces attitudes sont inévitables sur le chemin de l’apprentissage dans ce plan de dualité où on est venu expérimenter toutes les ombres pour les transformer en lumière. Elles ont un but, qui est d’éventuellement changer en guérissant des blessures profondes qui sont à l’origine de ces comportements. On doit donc se rappeler que nous sommes tous venus sur cette belle planète pour guérir!
Se donner la permission
Développer la compassion pour soi-même n’implique ni l’approbation, ni la participation d’une autre personne qui nous l’accorderait croyant qu’on la mérite. C’est à nous de l’accepter inconditionnellement sans avoir besoin de la permission de quiconque. La compassion c’est prendre le temps d’être présent à l’expérience qu’on vit sans jugement. C’est nous traiter avec bienveillance de toutes les façons possibles. Bien sûr il faut être vigilant face à l’ego qui est très prime à brandir le spectre de la culpabilité à chaque fois qu’on agit avec un manque d’amour pour un autre par exemple.
Un exemple de compassion

Les nouveaux enfants, qu’on appelle les enfants Cristal, sont venus apporter la compassion sur cette belle planète. Je cite l’exemple de cette petite fille de 5 ans qui assistait à un spectacle musical un certain dimanche après-midi. Vers la fin c’est au tour d’une jeune fille d’une dizaine d’années de chanter mais il se fait tard et le père propose de partir parce qu’ils ont de la route à faire et le souper à préparer. La petite se met à pleurer et refuse de partir. Les parents essaient de la raisonner mais rien n’y fait. La mère lui demande finalement pourquoi elle pleure? Et la fillette dit : Mais si on part elle va avoir de la peine, elle va penser qu’on n’aime pas ce qu’elle fait! Voilà le modèle de la pure compassion pour son prochain.
La source des blessures
L’énergie de la guérison qu’une véritable compassion amène, permet à notre conscience d’aller directement à la source de nos blessures originelles, celles qui proviennent principalement de notre enfance. Ce sont surtout des blessures d’abandon, de rejet et de trahison ne serait-ce que pour avoir été évincés, dans des conditions parfois dramatiques, du ventre sécurisant de notre mère.
Voir au-delà de la souffrance
« Un Cours en miracles » https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ dit: La compassion implique de voir au-delà de la souffrance apparente et de la séparation pour percevoir la vérité de l’âme de chaque personne, qui est déjà guérie et complète. Cela signifie répondre à la douleur de l’autre non pas avec sympathie, mais en offrant la guérison par l’amour, en reconnaissant que la souffrance est le résultat d’un ego illusoire et non de la réalité divine.
S’aimer et s’accepter
Développer la compassion représente la volonté d’aimer ce que l’on trouve parfois indigne d’amour, même impardonnable ou imparfait à l’intérieur de nous. Avec la pratique de la compassion on arrive à ouvrir notre cœur pour l’être en cheminement que nous sommes, pour l’être humain que nous sommes et à se donner un amour et même une acceptation de plus en plus inconditionnelle de soi. Nous sommes venus vivre l’amour inconditionnel mais comment pouvoir l’offrir aux autres quand on ne peut pas se la donner à soi-même.
Une pratique de non jugement
Développer la compassion devient une invitation à aider les autres à « se souvenir » de leur nature divine, en les aidant à abandonner l’illusion de la séparation et à revenir à la paix intérieure et à l’unité. C’est, selon « Un Cours en miracles », https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ une pratique de non-jugement et de pleine acceptation, qui cherche à guérir l’esprit plutôt qu’à simplement alléger une souffrance temporaire.
La passation des leçons
On comprend peut-être mieux maintenant pourquoi les fautes, les pièges dans lesquels on s’empêtre et les erreurs qu’on commet sont nécessaires. Simplement pour arriver à les dépasser et à s’accueillir avec compassion dans la passation de ces leçons. Agir comme une bonne mère le ferait pour son enfant et nous pour notre enfant intérieur. Dans ce cheminement qui nous amène à devenir notre propre parent on s’offre les mots et les actes d’amour de soi dont on a besoin pour guérir nos blessures les plus profondes.
La compassion n’est pas de la pitié
Quand nous aurons donné tout cet amour à notre enfant intérieur, notre vie ne sera définitivement plus la même. Dans cet état d’être on pourra vraiment offrir de la compassion aux autres. Non pas de la pitié que plusieurs ressentent face à la souffrance ou à la faiblesse d’autrui et qui est un sentiment qui nous amène à les plaindre, à les considérer comme victimes, à s’apitoyer sur leurs sorts et souvent à les traiter avec une indulgence particulière. Au fond cette attitude nous place dans une position de supériorité qui se ressent très souvent chez ces autres d’où l’expression : Je ne veux pas de votre pitié!
L’élévation des vibrations
Développer la compassion pour un autre nous amène à être conscient qu’il vit un moment difficile mais qu’il est capable de le traverser. Savez-vous qu’il n’y aurait aucun test qui nous serait présenté si notre Soi supérieur ne savait pas qu’on est apte à le passer? Ça peut sembler choquant pour certains, mais l’âme a accepté toutes ces leçons. Donc quand la compassion déborde de notre cœur on se préoccupe profondément de ce qui importe aux autres et de ce fait on élève les vibrations du monde entier.
Le mantra de la compassion
En résumé, la compassion pour soi-même consiste à nous étreindre avec la plus grande tendresse pour nous amener dans une guérison totale avec nous-mêmes. Nous étreindre si intensément qu’il n’y ait aucune séparation qui subsiste en nous. Rappelons-nous que nous avons le pouvoir de nous aimer inconditionnellement et d’aimer les autres de la même façon. En terminant je vous laisse avec le mantra de la compassion : Hum mani padme hum, que vous pouvez répéter aussi souvent que vous en sentirez le besoin. Vous avez même sur Google plusieurs vidéos pour en apprendre la prononciation exacte.
Vous trouverez sur mon site lucebertrand.com, les dates des prochaines fins de semaine de »Un Cours en miracles »