L’amour véritable

L'amour véritable
L’amour véritable

L’amour véritable est désintéressé et exempt de crainte. Or si on observe la majorité des relations dites amoureuses peut-on dire qu’elles répondent à cette définition? Dans la majorité des cas on choisit un(e) partenaire qui correspond à une grande liste de critères pour ne pas dire de conditions qu’on trouve essentielles pour que se développe notre amour.

Quand l’ego s’en mêle

Quelqu’un m’a déjà dit d’entrée de jeu : j’aime ta joie, ta force, ton intelligence, ton humour, ton look et on aurait pu rajouter ton titre et tout ce qui va avec. L’attirance aidant, mon ego s’en est gorgé d’aise, le tapis s’est dérobé sous mes pieds et je suis tombée en amour.

Quand on écoute vraiment

J’ai rapidement compris mon erreur mais entre le moment où on comprend mentalement une situation et celui où émotionnellement on s’en guéri il peut y avoir un écart de quelques d’années. J’ai réussi à me relever, à rapatrier ma constitution morceau par morceau et à mettre fin à la relation. Mais quelques mois après la rupture, à la demande répétée de l’autre, j’ai accepté une ultime rencontre que j’ai choisie dans un endroit neutre, un parc. Et c’est là que je l’ai vraiment entendu répéter la même liste : j’ai besoin de toi, de ta joie, de ta force…

L’amour donne, il ne prend pas

Au fur et à mesure que j’entendais l’énumération des items je sentais mon énergie décroître et je me suis entendu penser: Mais moi qu’est-ce qui va me rester? Et je suis partie. J’étais délivrée, je venais de retrouver ma liberté et de comprendre pourquoi j’avais l’air si fatiguée sur les photos de cette époque. Une personne énergivore prend. L’amour donne, il ne prend pas. Dans «Un Cours en miracles» https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ c’est encore plus explicite car on parle de dérober l’autre de ce qui nous fait envie et une fois qu’il n’y a plus rien à prendre on s’en désintéresse et on va ailleurs.

Un amour exempt d’égoïsme

L'amour véritable
L’amour véritable

L’amour véritable c’est de l’amour pur exempt d’égoïsme, qui s’attire ce qui lui appartient. Il n’a pas à chercher ou à demander. Mais pour le vivre il faut d’abord le ressentir pour soi. Ce que j’appelle remplir sa coupe à Sundae dans mon livre «Nous sommes tous des apprentis sages» https://lucebertrand.com/livres/.

Le besoin d’un autre

Ce n’est que lorsque je n’ai plus besoin d’être aimé que je peux véritablement aimer quelqu’un d’autre car tant qu’on est dans le besoin d’un autre, on va se retrouver dans des relations de dépendance donc de peur et non pas d’amour.

S’accompagner

L’amour véritable part de l’amour de soi. Je dis souvent à mes participants et à mes clients que si quelqu’un te dis : «Je n’ai pas besoin de toi mais j’ai le goût de faire un bout de chemin avec toi » : Vas-y! Tu viens de trouver un compagnon ou une compagne, quelqu’un qui a sa propre coupe à Sundae et qui a juste le goût que vous vous accompagniez à travers vos expériences.

L’autre est un plus et non un tout

Cette personne sera un soutien dans une épreuve et un réconfort à tout moment, Elle sera toujours prête à t’encourager par une bonne parole ou un geste de tendresse. Un plus » et non pas « un moins » ou un tout. L’autre ne doit être que la cerise sur ton Sundae parce que tous les autres ingrédients de ce Sundae sont de toi: tes aptitudes, réussites, potentiel, valeurs. Mais un Sundae sans cerise est aussi bon.

En jouant un rôle de victime on attire le bourreau

L’amour véritable est exempt de crainte. Bien sûr si je n’ai pas confiance en moi, si je ne me reconnais pas de valeur, bref si je ne m’aime pas, je suis vulnérable et à risque de donner mon pouvoir à la première personne qui va me montrer ne serait-ce qu’un peu d’intérêt. Il y a des filles qui sont déjà partantes simplement parce qu’un gars les siffle. À partir de là comme elles vont donner tout leur pouvoir à l’autre elles en deviennent dépendantes et expérimentent la peur qu’il ne la trouve pas assez belle, assez bonne, assez fine, la peur qu’il en préfère éventuellement une autre, bref la peur du rejet de l’abandon et très souvent la peur physique parce qu’en jouant un rôle de victime on attire le bourreau.

Aimer la divinité que nous sommes

Il y a un proverbe qui dit : Donnez un amour parfait et vous recevrez un amour parfait. Or l’amour parfait pour soi-même est d’abord réservé à notre partie Divine qui n’est évidemment pas difficile à aimer puisque c’est une version parfaite, sans défaut de nous. À partir de là le travail qu’on a tous à faire pendant qu’on est incarné, c’est d’éventuellement fusionner avec cette partie de notre être. En fait c’est d’utiliser notre corps, notre soi inférieur pour être la manifestation de notre Soi supérieur. Que toutes nos pensées, nos paroles et nos actions soient pur amour pour soi et pour les autres.

L’amour véritable n’a pas de limitation

L’amour véritable n’a pas de limitation et comme le dit «Un Cours en miracles» https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ il n’est pas particulier, pas limité à quelques personnes choisies selon des critères d’ego. En fait ceux à qui on réserve notre amour en général sont ceux qui sont d’accord avec nous, qui partagent nos opinions, nos allégeances et nos croyances. Ce sont ceux qui nous approuvent, nous valorisent, répondent à nos besoins ou nous donnent de l’importance parce qu’on joue au sauveur, au thérapeute ou au parent avec eux. Avec toutes ces personnes on expérimente un amour ambivalent qui oscille souvent entre je t’aime et je te hais. Au moindre manquement à nos attentes ils perdent des points et en regagnent dès qu’ils performent à nouveau.

Un projet de notre âme

Expérimenter l’amour véritable est le projet de toute âme venue s’incarner sur cette belle planète. En fait il s’agit de retrouver la mémoire de Qui Nous Sommes vraiment c’est-à dire pur amour et c’est à travers nos relations familiales, amicales et amoureuses qui nous offrent de nombreuses possibilités d’essais et d’erreurs, de corrections et de guérisons qu’on va y arriver.

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Pour les dates des prochaines fins de semaine de « Un Cours en miracles »: https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/