Qu’est-ce que le contrôle selon « Un Cours en miracles«
Le contrôle, tel qu’il est décrit dans « Un Cours en miracles » https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ , est souvent vu comme une tentative de l’ego pour maintenir une illusion de sécurité et de séparation. C’est un mécanisme de l’ego utilisé pour manipuler ou influencer les situations et les personnes, afin de protéger le soi perçu comme séparé et vulnérable. Il est basé sur la peur et l’idée erronée que l’on doit gérer et contrôler les événements pour être en sécurité.
Sur qui l’exerce-t-on principalement?
Le contrôle est principalement exercé sur soi-même et sur les autres. On cherche à contrôler les autres pour se donner du pouvoir ou éviter de se sentir vulnérable ou blessé. Par contre on peut essayer de se contrôler pour maintenir une image de soi conforme aux attentes sociales ou personnelles. Cela est motivé par une peur sous-jacente de l’inconnu, du rejet, ou de la perte.
De quoi ai-je peur quand je contrôle?
Le contrôle, qui est si apparent chez bien des gens, m’a amenée à suggérer à mes clients la question suivante: De quoi ai-je peur quand je contrôle? Parce qu’on ne contrôle que lorsqu’on a peur? Bien souvent les gens qui contrôlent pensent qu’ils ont le pouvoir sur les autres et qu’ils sont peut-être les plus forts puisqu’ils se mettent en position de dominer, mais la réalité est tout autre. Mais de quoi ai-je peur quand je dicte continuellement aux autres ce qu’ils doivent penser, dire, faire ou ne pas faire?
Le vrai problème est ailleurs
Est-ce qu’il n’y a qu’une seule façon de plier du linge ou qu’un seul bon côté pour mettre le rouleau de papier de toilette? Et si le vrai problème était ailleurs et que ceci n’était qu’un prétexte pour manifester une frustration qui provient d’une blessure non guérie? Avouez que quand on «gosse» pour un tube de pâte à dents mal fermé après plus de deux ans c’est qu’on a un problème. Quel déplacement est-ce qu’on fait là-dessus? De quoi est-on vraiment frustré? Interrogeons-nous!
Notre besoin de tout régenter
Pensons-y sérieusement, est-ce qu’on a besoin de manipuler les autres, d’essayer de les changer ou d’imposer nos façons de faire ou de penser quand on est en paix? Quand on est bien dans sa peau? Quand on est en équilibre avec soi-même? Pas du tout! Alors quand est-ce que notre besoin de tout régenter apparaît? Quand on a peur de perdre le contrôle, d’être blessé, rejeté, ou de ne pas être à la hauteur. Ou peut-être quand on voit que les autres s’amusent alors qu’on ne le fait pas. Le contrôle fait alors l’effet d’un éteignoir. Au fond c’est de l’envie.
Comment me guérir ?
La guérison du besoin de contrôle passe par la reconnaissance de l’illusion de séparation et l’abandon du contrôle à une force supérieure. Cette force est souvent décrite dans « Un Cours en miracles » https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ comme l’Esprit Saint ou le Soi divin. Cela implique de cultiver la confiance, la Foi, l’acceptation et le lâcher-prise, en réalisant que la véritable sécurité vient de la connexion avec le divin et non de l’ego.
Comment il peut être nocif pour celui qui l’exerce
Le contrôle peut être épuisant et créer une tension intérieure, car il est basé sur la peur et l’anxiété. Il peut également mener à des relations conflictuelles autant avec ses enfants qu’avec les adultes car il empêche la véritable connexion et la compréhension mutuelle. En plus, le contrôle limite l’expression naturelle de la vie et de la croissance personnelle, car il impose des restrictions rigides.
Le contrôle qu’on exerce sur les enfants
Le contrôle qu’on exerce sur nos enfants en est d’abord un qui semble justifié puisqu’on appelle ça de l’éducation ou de l’attention et même de l’amour. «Mange pas ça, va pas là, dis pas ça, mets pas ça, fais ton lit, range ta chambre, mets ta tuque, étudie, fais tes devoirs, sors le chien, va te coucher, lave tes dents, fume pas ça, cesse de boire, laisse-le/la, rentre pas tard»… Le contrôle s’exerce donc dans tous les domaines et crée une forte tendance à la délinquance et au mensonge chez celui qui est continuellement sous haute surveillance. De quoi rêve un prisonnier? De s’évader!
Et jusqu’à l’âge adulte
Ensuite le contrôle continue jusqu’à l’âge jeune adulte : peur pour leur santé, qu’ils abandonnent leurs études, qu’ils échouent, qu’ils aient l’air fou en s’habillant de telle façon, qu’ils nous fassent honte, peur que certains pensent qu’on ne s’en occupe pas, peur qu’ils fréquentent les personnes qu’on juge qui ne sont pas les bonnes pour eux, peur qu’ils souffrent, peur de perdre notre autorité, peur qu’ils nous montent sur le dos, peur qu’ils dérapent, qu’ils se découragent…
Comment éduquer un enfant sans le contrôler?
Eh bien le dialogue est très important. Et on ne peut dialoguer que lorsqu’on a établi un lien de confiance et une présence. On doit prendre le temps de s’asseoir avec son enfant et le plus tôt possible dans sa vie. On peut partager comment on se sent face à ses attitudes et on peut même lui exprimer notre inquiétude tout en sachant qu’elle nous appartient.
Éviter de projeter nos inquiétudes sur l’autre
Il est important de ne pas projeter notre inquiétude sur lui. Prendre le temps de lui demander pourquoi il sent le besoin de se comporter de telle façon est primordial. Avez-vous vraiment pris le temps de savoir ce que votre enfant ressentait avant de poser tel geste ou de dire telle chose? De quoi il souffre par exemple pour avoir envie de taper sa sœur? Qu’est-ce qu’il ressent quand on ne fait que le traiter de méchant et de le punir alors que jamais personne ne s’est informé de sa souffrance?
Vouloir que l’autre agisse selon notre volonté
Le contrôle est l’apanage d’une personne exigeante. Quand on contrôle on exige que telle attitude qui ne nous convient pas soit changée et illico de préférence. Mais on passe à côté de l’essentiel. Notre enfant n’est pas un robot qu’on peut programmer dans le but de faire notre volonté ou de faire ce que l’on pense être bien pour lui. En échangeant sincèrement sur une inquiétude par exemple ça nous ouvre une porte pour en prendre conscience et aller guérir une blessure.
Un être blessé peut avoir un contrôle démesuré
Un client, qui se faisait traité de niaiseux quand il était jeune et qui été battu très souvent par ses pairs au primaire et au secondaire, est très dur avec ses jeunes enfants dès qu’ils font une gaffe. Son over réaction et ses over punitions témoignent d’un mal être évident. Et le contrôle qu’il impose pour ne pas dire sa dictature relève à la fois d’une immense colère mais aussi de beaucoup de peine qu’il ne sait comment évacuer. Il croit qu’il a finalement la paix quand ses enfants s’écrasent de peur!!!
D’autres exemples
Le contrôle excessif qu’un autre père exerce sur les tenues vestimentaires et les sorties de ses filles relève de ses frustrations sexuelles mais aussi des ses infidélités. Le contrôle qu’une cliente exerce sur le ménage, le rangement, la propreté provient de sa blessure de sa mère alcoolique dont elle avait honte et qu’elle pouvait retrouver gisant sur le plancher dans la maison en débraille et celui d’une autre, de sa mère qui lui disait qu’elle ne ferait jamais rien de bon dans la vie.
Le contrôle qu’on exerce sur nos partenaires
Le contrôle qu’on exerce sur nos partenaires met souvent nos relations en péril. «Sors les poubelles, baisse le ton, parle-moi, arrête de boire, modère, va pas là, fais pas ça, mange pas ça, mets ta tuque, sers ton linge, ramasse-toi, appelle ta mère, parle à ta fille»… Comment quelqu’un à qui on dit « je t’aime » peut-il ou peut-elle nous taper autant sur les nerfs? Un client m’a dit un jour: «Pour ma femme il n’y a que deux façons de penser, la sienne et la pas bonne». Il a finalement divorcé.
Qu’est-ce qu’on peut faire d’autre?
Le contrôle est une tentative de l’ego pour se protéger, mais il finit par causer plus de souffrance que de soulagement. La guérison réside dans l’abandon de ce besoin, l’amour et la vérité. Au lieu de chercher à contrôler, on peut pratiquer le pardon, l’acceptation et la confiance en la guidance intérieure. En choisissant de voir les situations à travers les yeux de l’amour plutôt que de la peur, on va se libérer de la nécessité de contrôler. Changer cette perception c’est précisément ce que « Un Cours en miracles » https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ enseigne.
Guérir la source
Par ce texte j’espère vous inciter à faire une introspection et à mettre en lumière les souffrances qui sont à la source de vos contrôles. Pourquoi suis-je dérangé(e), contrarié(e)? Qu’est-ce que ça me rappelle? De quel aspect que je n’aime pas de moi, l’agir de l’autre est-il un miroir? Allez écrire avec votre enfant intérieur, consultez s’il y a lieu, libérez-vous et partagez vos prises de conscience en toute honnêteté et intégrité avec votre partenaire, vos amis et même vos jeunes.
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