Les regrets vont s’accumuler si on ne donne pas par amour. Les regrets dont je vais parler dans ce texte sont ceux qui peuvent survenir après qu’on ait donné quelques choses que ce soient. Ces regrets proviennent généralement de l’ego qui par définition n’est ni charitable ni généreux. Que ce soit pour le Temps des Fêtes, la St-Valentin ou toutes autres occasions de célébrer, plusieurs personnes dépensent beaucoup. Bien sûr pour acheter des victuailles, mais aussi des cadeaux dont ils n’ont souvent pas les moyens. De ce fait ils risquent d’augmenter le solde de leurs cartes de crédit et l’intensité de leurs regrets. L’achat des cadeaux devient donc une occasion de stress beaucoup plus qu’un plaisir, ce qui ne devrait pas être.
L’ego donne uniquement pour obtenir
Les regrets sont regrettables! Je dis souvent aux gens qui se plaignent que ça coûte cher, entre autres: Donnes-en moins mais regrettes-en moins! C’est ce que je leur conseille. « Un Cours en Miracles» https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ nous enseigne que l’ego donne uniquement pour obtenir. Il n’a aucune réelle générosité. Or dans les faits ça se traduit de quelles façons?
Pour le paraître et non dans l’être
Par exemple quand une grand-mère maternelle achète des cadeaux dispendieux à ses petits-enfants au risque même de grever son budget simplement pour qu’ils la trouvent plus fine ou plus cool que la grand-mère paternelle; quand des mères qui travaillent et se sentent coupables d’être moins présentes s’endettent pour se disculper en répondant aux caprices de leurs enfants qui demandent des cadeaux hors de prix en alléguant qu’ils sont les seuls à ne pas en avoir; quand des parents séparés rivalisent de popularité auprès de leurs enfants par la grosseur ou la quantité de cadeaux qu’ils leur offrent; quand des adultes donnent des cadeaux dispendieux à leurs parents âgés par orgueil ou par compétition (le journalier face au professionnel de la famille) ou pour s’attirer «la» reconnaissance, l’héritage ou la pitié (il se saigne à blanc pour nous), tout ceci est fait dans le paraître et non dans l’être.
Est-ce que je donne pour bien paraitre?
Les regrets ont de bonnes chances de ronger les gens qui ne donne que pour paraître. J’ai connu une femme dont le besoin de paraître dépassait toute mesure et qui avait comme adage : être pauvre je peux vivre avec ça mais en avoir l’air, JAMAIS! Donc elle donnait au-dessus de ses moyens et quand la carte de crédit arrivait elle fulminait longtemps. J’ai souvent vu des gens dans des centres d’achat à l’approche des Fêtes par exemple, pour qui le magasinage était plus qu’une corvée. J’ai entendu un mari dire à sa femme : L’achèves-tu ta c…. de liste? C’est évident que pour lui, donner ne partait pas du cœur.
Est-ce que je donne pour me faire aimer?
J’ai entendu un gars dans un centre d’achat maugréer : «On va se ruiner pour leur acheter des cadeaux et on va passer des heures à faire des beaux emballages qu’ils vont arracher en deux secondes, regarder à peine le cadeau et en attendre un autre. Mais ma femme a besoin de se faire aimer de cette façon-là». Peut-être que oui mais peut-être que pour elle, aimer signifie donner, partager et qu’elle est dans la joie quand elle le fait. D’un autre côté elle pense peut-être que si elle leur tricotait juste un beau foulard elle aurait l’air peigne, mais ça serait pourtant davantage dans ses moyens.
Est-ce que je donne par amour ou pour avoir de la valeur?
Les regrets vont s’accumuler si on ne donne pas par amour. Pour être capable d’y arriver on va devoir mettre l’ego/orgueil de côté, élever notre confiance en soi et reconnaître que notre valeur ne vient pas du regard de quelqu’un d’extérieur. Notre valeur ne s’achète pas avec des cadeaux. Elle est notre héritage naturel. Notre valeur est divine parce qu’elle provient de notre Père/Mère Créateur qui nous l’a donnée par amour au tout début de notre création, et il n’y a rien ni personne qui peut l’augmenter parce qu’elle est totale, entière, complète.
Guérir notre besoin de reconnaissance
Donc pour arriver à être capable de donner véritablement et seulement par amour, il faut emprunter le chemin de guérison de notre besoin incessant de reconnaissance et de valorisation venant de l’extérieur. Conséquemment on pourra faire véritablement des dons à partir du cœur seulement après avoir développé notre estime personnel et la reconnaissance de l’Amour que nous sommes vraiment.
Pour avoir, donner tout à tous
«Un Cours en Miracles» https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ nous enseigne que pour avoir, il faut donner tout à tous. Ce qui ne veut pas dire se dépouiller. C’est l’exact opposé du principe «d’obtention» de l’ego et c’est facile à comprendre en partant de la prémisse que tout est une idée. En partageant une idée non seulement on ne la perd pas mais elle va être augmentée. Si je donne véritablement mon amour et mon affection ça me confirme que je suis amour et parce que je le ressens, je peux le partager et le répandre autour de moi à tout moment sans jamais en diminuer la quantité. Avec cette reconnaissance de ce que Je Suis vraiment je n’ai plus besoin de prouver quoi que ce soit et je donne désormais par amour et non plus pas peur.
Des suggestions
En plus des cadeaux, et pour contrer la réalité du déballage de cadeau que je donnais en exemple précédemment, j’ai opté pour la solution d’éviter les emballages papier. J’ai personnellement choisi d’emballer la majorité de mes cadeaux avec des tissus-maison : un châle, une couverture attachée avec un foulard en guise de ruban (que je récupère après bien sûr) sachant que le papier d’emballage métallisé, les choux et les rubans décoratifs ne sont pas récupérables, et je mets beaucoup de créativité à faire mes emballages avec mon enfant intérieure qui adore ça.
Développer sa créativité
Lors de mes réceptions/potlucks (partage de bouffe), la consigne est d’apporter un objet qu’on a déjà chez soi en guise d’échange de cadeaux. Excellente suggestion à faire aux enfants de choisir un de leurs jouets qu’ils emballeront dans un T-shirt ou une tuque pour l’offrir en cadeau aux autres enfants. Ça développe la créativité, le détachement, l’esprit de partage et la générosité. Bien sûr les cadeaux faits main sont de plus en plus préconisés et appréciés : une tourte, un pot de confitures, un tricot et par les enfants un petit bracelet, un dessin fait par pyrogravure sur bois, ou autres.
Pour connaître les dates des week-ends de » Un Cours en miracles » : https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/