Quel est le rôle de la maladie?

Quel est le rôle de la maladie? Quels sont les gains que l’ego te vend d’avoir cette maladie? Ou dit autrement: la maladie ça me sert à quoi? D’entrée de jeu certains diront peut-être : «Ben voyons donc! Personne ne pourrait vouloir se créer quelque chose de souffrant.» Eh bien détrompez-vous. Plusieurs passent des commandes très précises en cette matière.
Exemple 1 :
* Une cliente me dit : «Je voudrais me casser la jambe gauche». Raison? Elle n’aime pas conduire l’hiver, elle est infirmière, donc si elle se casse une jambe, de préférence au début novembre, elle aura un congé de six mois. Par contre elle ira à son cours de flûte qu’elle aime par-dessus tout et qui est près de chez elle, car elle pourra conduire de sa jambe droite.
Exemple 2 :
* Une autre qui déteste son travail et à qui il reste deux ans avant de prendre sa pension, répète régulièrement :« Si je pouvais me casser un bras ou une jambe» pour étirer le temps en congé de maladie. Mais son inconscient lui a suggéré ce qu’on appelle dans le jargon de psy «un acte manqué», et elle a fait une erreur monumentale dans son travail qui lui a valu un congédiement immédiat. Sauf qu’elle avait oublié d’effacer sa commande. Elle s’est donc cassé un bras la semaine suivante et six mois plus tard une jambe ce qui a nécessité ambulance, opération et physiothérapie sans assurance bien sûr.
Exemple 3 :
* Une autre à qui sa mère disait souvent «arrive-moi pas avec un bâtard» s’est créé à 21 ans un cancer de l’utérus qui a nécessité une ablation totale de ses organes de la reproduction. Ce n’est que plus tard qu’elle a compris qu’elle avait voulu punir et culpabiliser sa mère qui au fond très maladroitement voulait la protéger.
Quels sont les gains que l’ego te vend d’avoir cette maladie?
Quel est le rôle de la maladie? Nous allons en découvrir plusieurs dans ce qui va suivre. Je demande aux clients qui m’arrivent avec un diagnostic de cancer ou autres : Quels sont les gains que l’ego te vend d’avoir cette maladie? De très septiques au début, ils passent, avec mon aide, à une introspection plus profonde où les gains deviennent évidents. En voici quelques-uns :

- Pour être délivré de mon rôle de sauveuse et qu’on prenne soin de moi
- Pour qu’on comprenne que j’existe sans que j’aie à prendre ma place
- Pour que mon mari s’occupe de moi, il allait me quitter
- Pour que d’autres que moi prennent mes parents âgés en charge sans que je me sente coupable
- Pour qu’on arrête de pousser sur moi sans que j’aie à m’affirmer, et à prendre ma place
- Pour m’apprendre l’humilité, le non jugement (surtout sur le physique) et arrêter de tout contrôler
- Pour apprécier la vie car je maudissais tout
- Pour que mon mari soit obligé de s’occuper des enfants . Cette cliente m’avait dit textuellement: «Tant que je n’aurai pas dompté mon mari je vais avoir (voire garder) mon cancer.» À l’énoncé de cette assertion , je savais qu’elle n’allait pas s’en sortir. On ne peut pas placer pas sa guérison dans le changement d’un autre. Malheureusement sa mort n’a pas servi son but. Son mari a vendu la maison, empoché les assurances, mis les ados au pensionnat et est parti sur la galère avec une autre.
Comprendre qu’est-ce qu’on a à guérir au fond
Quel est le rôle de la maladie? Certainement celui, entre autres, de nous faire prendre conscience d’apprécier ce qu’on a. C’est très souvent, par exemple, quand on est sur le bord de perdre la vie qu’on s’y accroche le plus. « Un Cours en Miracles » https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ dit : « La correction n’a sa place qu’au niveau où le changement est possible soit au niveau de l’esprit/pensée ».
Débusquer les pensées négatives
Il faut se demander: Quelles étaient toutes les pensées négatives qu’on entretenait sur sa vie par exemple. Le corps ne peut être malade qu’en réaction à une pensée fausse c’est-à-dire à une pensée sans amour, une pensée égotique. Il est facile de le constater partout dans les exemples précédents : culpabilité-punition, jugement-critique-contrôle-haine-orgueil, etc.
Le rôle de la maladie
Quel est le rôle de la maladie? Celui de nous ramener dans l’amour de qui on est et de ce qui est. Le hasard n’existe pas et on peut bien refuser la responsabilisation qu’on a dans la fabrication de nos maladies, il n’en demeure pas moins qu’elles proviennent d’une pensée de séparation, d’attaque envers nous ou les autres. La médecine fait ce qu’elle peut mais « Un Cours en Miracles » https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/ dit: « Essentiellement toute guérison est délivrance de la peur/ego« .
L’importance de l’introspection
Le malaise n’est suscité que pour amener à notre conscience le besoin de correction. En général, quand on va bien on fait très peu d’introspection. La souffrance par ailleurs nous amène à cheminer. J’espère que ce texte créera un désir plus accru de le faire.
La maladie n’est pas là pour te tuer mais pour que tu changes!
La lecture de ce titre peut apporter un encouragement à plusieurs personnes qui ont peur de mourir d’une maladie quelconque parce que ça leur permet de croire qu’elles peuvent agir dans leur processus de guérison. Mais pour d’autres, l’idée de devoir «changer» les traumatise beaucoup. C’est que l’ego veut avoir raison, il est rigide et ne plie pas. C’est lui qui fait dire à certains «Chu d’même, chu d’même» comme si c’était coulé dans le béton, quelque chose d’irréversible. Or il n’y a rien qu’on ne puisse changer, quand on le veut vraiment.
Des cas qui parlent d’eux-mêmes
Parfois la maladie va avoir ce pouvoir de persuasion qui va venir à bout des résistances de l’ego face au désir de l’âme d’évoluer. Pas de changements pas d’évolution!
Exemples 1 :
* Un client a comme expression : «Ça me vire les sangs». Or les fluctuations de la Bourse est ce qui l’inquiète le plus mais il ne voulait pas en lâcher. Il se crée une leucémie. Dans la semaine suivant le diagnostic, il remet toute la gestion de leurs placements à sa femme à qui il ne faisait pas confiance avant et il travaille à changer un grand nombre de contrôles. La peur de mourir fait de lui un élève très motivé. Trois mois après il ne reste plus de trace de la leucémie.
Exemple 2 :
* Une cliente est coincée entre l’amour de sa fille pour laquelle elle se croit obligée de garder un couple qui ne la satisfait plus et l’amour d’un autre homme qu’elle se sent coupable d’aimer. Elle n’arrive pas à se choisir, parce qu’elle a toujours été un modèle et qu’elle a vécu pour les autres, et elle finit par croire que seule la mort pourrait lui éviter de faire ce choix. Elle meurt d’un cancer du cœur.
Exemple 3 :
* Une cliente a développé un cancer de la gorge. Elle est «une enragée contenue» et se défoule davantage dans la boîte de Whippet faisant bonne figure devant les gens. Elle a laissé son pouvoir à tout le monde pensant de cette façon être aimée. La peur de mourir la sort de sa victimisation et elle apprend à mettre ses limites, à dire non, à nettoyer sa colère et à se dire au fur et à mesure, ce qui l’amène à avoir du respect et de l’amour pour cette nouvelle personne qu’elle arrive à guérir.
Quel est le rôle de la maladie?
Peut-être de nous faire prendre conscience de notre propension à la culpabilité et de notre croyance, très judéo-chrétienne, dans la punition qu’on croit mériter conséquemment. J’entends plusieurs personnes me dire, à l’annonce d’une maladie: «Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour mériter ça»? D’abord Dieu n’a pas dans ses attributs la vengeance ni la punition malgré tout ce que certains écrits religieux ont pu en dire. Pourquoi en aurait-Il besoin? Avez-vous remarqué que lorsqu’on est dans l’amour on est aimable, tolérant, compatissant et généreux. Or Dieu EST AMOUR par définition, comment pourrait-Il avoir une pensée de peur qui l’amènerait à vouloir infliger à une de Ses créations de la souffrance?
Le cancer du sein
La culpabilité qu’on ressent nous amène toujours un réflexe plus ou moins conscient de se punir. C’est un des pièges favoris de l’ego. Savez-vous que de nombreuses femmes qui se sont créé un cancer du sein se sentaient coupables? De quoi par exemple? De déposer leur enfant à la garderie parce qu’elles travaillent, et pour celles qui ne travaillent pas et qui veulent cependant avoir quelques jours de pause c’est souvent pire.
D’autres raisons de se sentir coupable
Coupables d’être trop épuisées pour faire de la bouffe maison et donc de s’en remettre à du fast food qui leur fait poindre le spectre d’être éventuellement responsables de la malnutrition de leurs enfants. Coupables de perdre patience avec leurs ados qui revendiquent leur attention par la négative. Coupables d’avoir les 350 bonnes raisons (il leur reste 15 jours «ouvrables» par année) de ne pas faire l’amour parce qu’elles sont en perte d’énergie ou en panne quasi permanente de désir.
La culpabilité des femmes surtout
Beaucoup de femmes, plus que des hommes, se sentent très coupables de placer leurs parents en résidence. Elles représentent 70% des aidantes naturelles. Et plus que les hommes, les femmes divorcées portent la responsabilité, voire la culpabilité, d’avoir brisé la famille. C’est encore les femmes qui portent souvent l’odieux de demander de l’aide ménagère à une «tribu» qui souvent les boycotte. Elles assurent 60% du travail domestique en plus bien sûr de leur travail professionnel. Si la femme travaille par choix elle le paie parfois très cher, mais si elle y est obligée elle est souvent malheureuse et tout aussi coupable.
Culpabilité = punition
Un cancer est donc souvent une punition qui semble méritée pour l’ego de ces femmes qui se culpabilisent. C’est aussi une porte de sortie qui permet d’arrêter la machine, d’être relevée de tâches épuisantes sans que l’orgueil en prenne un coup. Ça peut permettre aussi de stopper la pression de la performance, de se faire reconnaître et apprécier et de se donner la permission de s’occuper de soi.
Les changements que peut apporter le cancer
La maladie ça sert à quoi? Grâce à leur cancer, plusieurs «super woman» ont changé. Elles ont dû apprendre à se laisser aider, à recevoir et à communiquer au fur et à mesure sans accumuler. Elles ont aussi appris à déléguer, à lâcher prise et à dire non face à des choses imposées, à se donner du temps, à investir dans un cheminement spirituel et à s’aimer pour ce qu’elles sont et non plus pour ce qu’elles font. Elles ont dû guérir certains ressentiments, se pardonner à elle-même comme à d’autres, se libérer de leur colère et choisir la paix intérieure qui est le garant de la santé. Est-ce que la maladie serait parfois un choix santé? Je peux vous aider à en faire un autre.
Si tu as de la difficulté à te donner la permission de guérir, je peux t’aider en tant que coach spirituelle: https://lucebertrand.com/coaching-spirituel/
Pour connaître les dates des week-ends de » Un Cours en miracles » : https://lucebertrand.com/un-cours-en-miracles/